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Rééducation du périnée - Physioland
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Rééducation du périnée

Si vous souffrez de fuites urinaires et/ou si vous avez accouché récemment, n’hésitez pas à nous demander des renseignements. Un membre de notre équipe est formé pour la rééducation périnéale pour vous mesdames, mais également pour vous messieurs.

Cette prestation est remboursée par l’assurance maladie de base (LaMal) sur prescription médicale.

En quelques mots

Au cours de la vie d’une femme, le sport, la grossesse, l’accouchement et la ménopause sont des événements qui altèrent fortement le périnée. Pour rappel, le périnée représente cet ensemble de muscles chargé de porter l’appareil urinaire et l’appareil génital de la femme.

Le sport est un facteur de risques d’hyperpressions au niveau du périnée. Pendant la grossesse et l’accouchement, les tissus du périnée sont distendus pour laisser grandir et passer le bébé. Le périnée a parfois du mal à retrouver son tonus initial, ou au contraire, peut devenir hypertonique. Ce relâchement peut causer une incontinence plus ou moins importante qu’il faut prévenir. Quant à la chute hormonale de la ménopause, elle peut également provoquer un relâchement tissulaire capable d’initier une incontinence urinaire.

L’incontinence urinaire chez la femme est fréquente et peut se manifester par des besoins très pressants incontrôlables (urgenturies) ou des fuites lors d’efforts. La rééducation consiste en l’apprentissage de la contraction du périnée, la tonification de celui-ci, ainsi que la gestion quotidienne de la miction (fréquence, position, etc). Cette problématique est fréquente après la grossesse et l’accouchement, avec l’âge et le surpoids.

Chez l’homme, c’est principalement la prostate qui est la cause des troubles urinaires. L’adénome (ou hypertrophie bénigne de la prostate) et le cancer de la prostate provoquent des modifications aux niveaux de l’urètre et des sphincters, qui causent l’incontinence urinaire. L’apprentissage de la contraction et le renforcement du périnée permettent de diminuer ces troubles urinaires.

Le principal trouble urinaire de l’enfant est l’urination nocturne, appelée également énurésie. Cette problématique est présente chez environ 10% des enfants de 7 ans, les garçons sont plus touchés que les filles. Lorsque le pédiatre a éliminé toute suspicion d’une atteinte neurologique, le traitement est principalement comportemental, et permet à l’enfant de prendre conscience du fonctionnement de son système urinaire.

Si vous vous sentez concerné-e par des fuites urinaires ou des besoins urgents qui affectent votre qualité de vie, parlez-en à votre médecin, et contactez-nous.

 

Biofeedback

La technique du biofeedback permet de prendre conscience des phénomènes de contraction des muscles du périnée et ainsi de les travailler, à l’aide d’une sonde vaginale ou anale.

Le biofeedback en rééducation périnéale est un traitement très spécifique qui permet de restaurer le contrôle vésical en apprenant aux patients à moduler les mécanismes de leur continence.

Grâce à l’utilisation de sondes vaginales et anales, ou éventuellement d’électrodes posées sur le ventre, un moniteur retranscrit visuellement les contractions des muscles du plancher pelvien.

Les patients atteints d’incontinence peuvent comprendre directement quels sont les muscles engagés dans cette étape physiologique. En fonction des patients, les exercices seront adaptés pour permettre de gérer l’incontinence dans les activités quotidiennes (marche, montée d’escalier, station debout longue,…).

De plus, cela permet aux patients de contracter et relâcher les muscles sans pour autant augmenter la pression intra-abdominale ou vésicale.

En résumé, le biofeedback est un outil puissant qui améliore et fortifie votre connexion corps-cerveau lorsque vous apprenez à l’utiliser.

La méthode manuelle peut également être envisagée, toujours avec l’aide du physiothérapeute qui vous enseigne et encadre lors d’une gymnastique périnéale. C’est seulement après rééducation et quelques mois de patience que la jeune maman pourra reprendre une activité sportive.

Incontinence urinaire chez la femme

Incontinence urinaire : que pouvez-vous faire ? S’il vous arrive de perdre involontairement de l’urine, ce qu’on appelle aussi «incontinence urinaire», il faut savoir qu’il s’agit d’un trouble très fréquent chez les femmes, en particulier après un accouchement ou après la ménopause. Ce n’est cependant pas une fatalité : avec une prise en charge appropriée, la plupart des femmes obtiennent une nette amélioration de ce problème.

L’incontinence urinaire est un problème largement sous-évalué en pratique clinique. Sa prévalence chez la femme s’élève jusqu’à près de 50% à l’âge adulte, selon des études transversales. La majorité des patientes concernées n’en parle pas spontanément à leur médecin, soit par pudeur, soit parce qu’elles pensent qu’il n’existe pas de traitement. La physiopathologie de l’incontinence urinaire est complexe et incomplètement élucidée. Les étiologies peuvent être multiples et souvent intriquées. Mais dans tous les cas, un bilan complet effectué par un physiothérapeute spécialisé permet souvent de donner des pistes d’amélioration voire de guérison.

 

Classification symptomatique de l’incontinence urinaire

Incontinence de type urgence (instabilité de la vessie) : Urgences mictionnelles (besoin soudain et impérieux d’uriner, difficile à différer) accompagnées de perte d’une quantité plus ou moins importante d’urine souvent liées au besoin d’uriner fréquemment ou la nuit.

Les causes possibles sont multiples, le plus souvent idiopathiques

Incontinence d’effort : Perte de petites quantités d’urine lors d’augmentation de la pression intra-abdominale (due à l’effort, à un éternuement, un rire, de la toux ou simplement un changement de position voire la station debout).  Les causes possibles : l’incontinence urinaire d’effort peut être secondaire à une laxité des ligaments de la sphère gynécologique, de l’urètre et de la paroi antérieure du vagin (grossesses, accouchements) et/ou un déficit intrinsèque du sphincter urétral (plus fréquent chez les femmes âgées ménopausées) et/ou un déficit de force musculaire des muscles du plancher pelvien. Ce type d’incontinence, fréquent chez les sportives, est souvent la conséquence d’une perte des ajustements posturaux anticipateurs, qui peuvent se rééduquer en physiothérapie.

Incontinence de type mixte : Association d’incontinence par urgenturie et d’incontinence à l’effort.

Incontinence de type regorgement (incontinence masculine) : Pertes goutte-à-goutte de façon plus ou moins continue, quotidiennement, liées à une rétention urinaire (globe vésical), qui peut être secondaire à des antécédents de chirurgie/radiothérapie pelvienne, ou à une atteinte neurologique suprasacrée. A soupçonner aussi en cas d’infections urinaires à répétition, ou d’aggravation sous traitement antimuscarinique.

Un diagnostic clinique basé sur la classification symptomatique est suffisant pour débuter un traitement conservateur.

La prise en charge conservatrice repose sur des modifications de l’hygiène de vie, une physiothérapie spécialisée, et dans certains cas un traitement médicamenteux.

Dans les études portant sur divers protocoles de physiothérapie, on note une réduction de la fréquence des épisodes d’incontinence de l’ordre de 60%. Au moins trois femmes sur quatre y trouvent une amélioration satisfaisante de leur incontinence.

Selon les études cliniques et les directives médicales, la physiothérapie doit être proposée systématiquement en première intention. Elle permet le renforcement du plancher pelvien par des exercices de Kegel (contractions dirigées répétitives des muscles pelviens), complétés si nécessaire par du biofeedback ou de la stimulation électrique en cas de difficulté à identifier la musculature concernée. La physiothérapie devrait également inclure un entraînement vésical, qui consiste à enseigner un espacement progressif de l’intervalle intermictionnel.